Hellfest 2025 : Out Of Bounds – Jour 4 // Clisson – 22/06/2025
- Par Romain D.A.
- Le 22/08/2025
- Dans Live-reports

Clisson se réveille pour un ultime round en enfer. Ce dernier jour marque le grand retour de LINKIN PARK qui n’est pas revenu au Hellfest depuis 2017 pour les raisons que nous connaissons tous, bien que le maintien du concert ait été source d’inquiétude suite à l’annulation de leur concert à Berne, une inquiétude balayée après la confirmation de la présence du groupe américain.
Et c’est sous des températures un peu plus clémentes que l’on retrouve la programmation de ce dimanche où l’on retrouve l’un des nouvelles figures montantes de la scène française, NOVELISTS et on peut aisément dire qu’ASHEN est entrain de suite le même chemin. On retrouve également des groupes un peu plus extrême comme SIGNS OF THE SWARM, GUTALAX ou encore LORNA SHORE, et puis c’est également le grand retour d’EAGLES OF DEATH METAL pour un set empreint d’émotions, sans oublier le fait inédit d’inviter un groupe non pas de metal mais de Hip-Hop de l’envergure de CYPRESS HILL. Bref, cette dernière journée à de quoi faire pour que les festivaliers ne restent pas sur leur faim
TSAR ouvre le bal sous l’Altar avec un set aussi théâtral que musical, mélangeant maniement scénique et critique sociale voilée à travers la fiction de ce Baron manipulatif. L’univers visuel et sonore de TSAR offre un spectacle à la fois immersif, satirique et subtil, avec une écriture progressive riche et nuancée. Cette formation française met en scène un personnage central, The Baron, figure hautement symbolique mêlant mystère et excentricité, un personnage qui incarne une satire inversée de la société contemporaine.
30 minutes plus tard, c’est GRAVEKVLT qui se lance à l’assaut de la Temple. Ce groupe émergeant de la scène underground française incarne un style evil speed metal punk, imprégné d’une esthétique inspirée des films d’horreur des années 80, et chargé d’une forte attitude rock’n’roll corrompue d’un soupçon de black metal. Leur univers sonore est un cocktail explosif de vitesse, de punk, de black metal, rehaussé par des refrains obsédants et une atmosphère résolument sombre, évoquant des tombes, du sang séché et l’odeur des amplis en feu.
Plus tard, on retrouve ASHEN en mainstage. Cette formation Parisienne distille un metal moderne, technique et incisif, mené par des riffs compressés, des rythmiques percutantes et une intensité cinématique. Leur musique puise dans les traumatismes, la peur et l’anxiété, et propose des textures sonores à la fois sombres et émotionnelles. Et contrairement à ce qu’on pouvait penser, une foule s’est amassé devant la mainstage pour les soutenir, preuve que malgré trois jours intenses, beaucoup de festivaliers ont encore de l’énergie. Et cette ferveur sera récompensée par des moments marquants durant leur set, notamment avec l’apparition de Will Ramos de LORNA SHORE pour un featuring explosif. ASHEN aura fait de leur passage sur la Mainstage un moment de fusion intense, un mélange de musique brute, d’émotion pure et de communion avec le public. Ce live fut une véritable carte de visite, prête à marquer durablement la scène metal française.
On retrouve l’une des figures montantes de la scène française en Mainstage, NOVELISTS. Au même titre que LANDMVRKS, nous les avions connus alors qu’ils étaient beaucoup moins mis en avant, et quelle ascension fulgurante depuis ! Après plusieurs changements de frontman, Camille Contreras a pris la tête du groupe en 2023, apportant une nouvelle vigueur à la formation. NOVELISTS explore désormais un mélange puissant de metalcore, djent et metal progressif, enrichi d'une expression émotionnelle plus affirmée. Leur set est solide et énergique, une performance intégrant des titres de leur nouvel album Coda sorti en mai dernier. Camille s’est montrée remarquable, déployant une palette vocale impressionnante (chant clair et screams), parfaitement soutenue par la virtuosité des guitaristes Florestan et Pierre. NOVELISTS a confirmé au Hellfest 2025 son statut de figure montante du metal moderne en France. Leur performance a clairement résonné comme l’un des moments marquants de la journée pour les amateurs du genre.
SIGNS OF THE SWARM – Altar – 14h20
Place au puissant deathcore de SIGNS OF THE SWARM. Quand les premières notes résonnent, le contraste est saisissant : lourdeur apocalyptique, saturée d’infra-basses, qui semble vouloir fissurer les tôles de la structure. Le son semble souffrir d’un déséquilibre si bien que la voix du frontman David Simonich presque inaudible, couverte par le son des guitares et de la basse. Mais ce déséquilibre, loin de décourager, installe une tension sourde : on sent que la tempête est en train de se lever. Le public reste attentif, oscillant entre curiosité et impatience, prêt à exploser au moindre signal. Puis la mécanique se met en place. Les riffs deviennent plus tranchants, les breaks plus lisibles, et la foule finit par céder.
L’un des titres phares du groupes, Amongst the Low & Empty, scelle l’instant. Les bras se lèvent, les nuques cèdent sous les headbangs, et la tente entière semble trembler. On est là, plongés dans un gouffre sonore, dans ce que le deathcore peut offrir de plus viscéral : pas de compromis, pas de mélodie apaisante, seulement l’écrasement. À la fin, le silence retombe brutalement, presque irréel. Les spectateurs, hagards et transpirants, se regardent : ils viennent de survivre à un ouragan.
Ce qui rend ce concert marquant n’est pas seulement la brutalité de SIGNS OF THE SWARM, mais ce crescendo inattendu : parti dans la confusion sonore, le set a gagné en intensité pour finir dans un chaos parfaitement maîtrisé. Une montée dramatique qui a transformé une prestation fragile en un moment culte du Hellfest 2025 pour les amateurs de deathcore.
Vinyluxxe : Si TYPE O NEGATIVE devait avoir un petit frère spirituel, ce serait indéniablement la formation américaine UNTO OTHERS. (Lire la suite)
LORNA SHORE – Mainstage 2 – 16h00
Après avoir enflammé une Altar surchargée en 2023 malgré le fait que leur temps de set était à cheval sur celui d’IRON MAIDEN, LORNA SHORE s’offre la mainstage 2 cette année ! Avec une arrivée épique sur l’intro de Sun//Eater, le groupe envoi direct une déferlante de deathcore symphonique à travers les amplis. C’est un choc physique. Les basses résonnent jusque dans les entrailles, la batterie martèle comme des canons de guerre, et la voix de Will Ramos, plus inhumaine que jamais, fend l’air en une rafale gutturale. Le Hellfest n’est plus un festival, mais un champ de bataille. Et ça continue de plus belle avec Cursed to Die, un parfait enchaînement pour une véritable déflagration. On ne danse pas à un concert de Lorna Shore, on s’y abandonne, on s’y consume.
Puis vient Oblivion, le nouveau morceau. Huit minutes de voyage dans les ténèbres, où la brutalité la plus extrême s’enlace avec des orchestrations quasi célestes. Ce contraste, rage primitive contre lyrisme symphonique, est ce qui fait la singularité du groupe. On a la sensation de basculer sans cesse entre l’horreur et la beauté. Et quand les premières notes de To the Hellfire retentissent, la foule explose littéralement. C’est le moment que tout le monde attend, le titre devenu culte pour son fameux pig squeal final. Ramos le délivre comme une sentence, et des milliers de poings s’élèvent simultanément. On ne sait plus si on assiste à un concert, un rituel ou une apocalypse joyeuse.
Enfin, le triptyque Pain Remains s’abat comme une tempête finale. Trois actes, trois vagues successives d’émotion brute. Certains hurlent, d’autres pleurent, d’autres encore se tiennent par l’épaule en chantant. Quand les dernières notes retombent, le silence paraît irréel. On se regarde, hébétés, essorés, mais illuminés. Ce n’était pas juste un concert. C’était une expérience. Un exorcisme collectif. Voilà la force de LORNA SHORE au Hellfest 2025 : avoir transformé un moment de brutalité extrême en une catharsis partagée, où l’apocalypse devient symphonie et où la violence se transmue en émotion pure.
Vinyluxxe : Certaines années, des groupes arrivent à me surprendre dans leur ascension fulgurante en termes de popularité, mais surtout en termes de qualité. MESSA, groupe italien de stoner, fait indéniablement partie de ceux-là. (Lire le suite)
Le contraste violence sonore mélodieuse laisse place à du Hard Rock pur et dur, un groupe qui marque tous les esprits depuis une triste date : le 13 novembre 2015. Alors évidemment, l’arrivée des EAGLES OF DEATH METAL est empreinte d’une vive émotion, surtout à l’arrivée de Jesse Hughes, avec en guise d’intro la chanson We Are Family de SISTER SLEDGE. Le frontman veut transmettre beaucoup d’amour aux festivaliers dès le début. Des morceaux comme I Only Want You, I Want You So Hard (Boys Bad News) ou encore Cherry Cola, viendront nous prendre aux tripes puisqu’ils avaient été joués ce soir-là. Chaque concert d’EODM est un hommage à ceux qui sont tombés ce jour-là. Un concert feel-good, rempli de complicité, de covers surprenantes, et d’un show simple, mais éclatant de convivialité. Une parenthèse solaire en plein Hellfest.
De leur côté, SHAÂRGHOT réalise le même exploit que REGARDE LES HOMMES TOMBER en 2022 à savoir remplir à craquer la Temple en plein après-midi. L’ambiance survoltée propre aux concerts du groupe était au rendez-vous, une messe noire industrielle, aussi violente et visuellement marquée. La prestation du combo nous a plongé dans une atmosphère cyberpunk postapocalyptique avec une musique qui frappe comme un marteau-piqueur : riffs lourds, rythmiques martiales, nappes électroniques, hurlements hargneux. La mise en scène est contagieuse, lumières stroboscopiques, décors métalliques, gestes théâtraux. L’impression n’est pas de voir un groupe mais une secte futuriste en train de contaminer la foule. En somme, SHAÂRGHOT au Hellfest 2025 n’était pas un simple concert, mais une invasion sensorielle totale : bruit, visuels, actions scéniques et dramaturgie noire combinés pour offrir l’un des moments les plus mémorables de cette édition.
Vinyluxxe : C'était sans aucun doute l'un des retours les plus attendus dans la scène Metal de ces vingt dernières années. KYLESA, groupe de sludge devenu culte grâce à des albums devenus aujourd'hui des recueils musicaux pour certains passionnés, vient fouler le sol de Clisson. (Lire la suite)
FLESHGOD APOCALYPSE – Altar – 17h45
On se retrouve sous l’Altar transformé en théâtre maudit, un décor typique des Italiens de FLESHGOD APOCALYPSE, des musiciens que l’on croirait sortir d’un autre temps avec leurs costumes baroques et leur attitude hiératique. Les Italiens transforment la scène en véritable décor d’opéra : piano noir, percussions martiales, nappes orchestrales. Au centre, la présence imposante de Veronica Bordacchini, dont le chant lyrique perce le tumulte comme une lueur divine. Autour d’elle, les growls caverneux, les guitares techniques et la batterie fulgurante créent une tension permanente, entre grâce et chaos. Ce mélange déroutant galvanise les festivaliers. Certains ferment les yeux et se laissent emporter par l’orchestration, d’autres se jettent corps et âme dans le pit.
Le set s’achève dans une intensité totale : musiciens et public unis dans une dernière explosion sonore, à la fois majestueuse et sauvage. Quand les lumières s’éteignent, on a l’impression d’avoir assisté non pas à un concert, mais à une pièce tragique, jouée à un rythme effréné. Le passage de FLESHGOD APOCALYPSE au Hellfest 2025 a marqué par sa dimension unique : plus qu’un simple show, une expérience théâtrale extrême, où le raffinement de l’opéra rencontre la brutalité du death metal. Un moment à part, qui a transformé la tente de l’Altar en véritable scène d’opéra infernal.
PRIEST – Temple – 18h40
On se retrouve sous la Temple pour la curiosité du jour. PRIEST est un groupe de suédois de dark synthpop qui nous propose un show, à mi-chemin entre électro gothique, dark pop et synthwave, a transformé l’espace en un club nocturne confessionnal. On comprend aussitôt qu’on ne va pas assister à un concert traditionnel, mais à une messe électronique noire, où le post-punk et l’électro gothique se mêlent dans une transe collective. Cuir, latex, masques brillants, lasers découpant la pénombre : visuellement, le show ressemble à un cauchemar rétrofuturiste. Mais c’est un cauchemar dont on ne veut pas sortir. Chaque détail, la posture hiératique du chanteur, la gestuelle mécanique des musiciens, contribue à brouiller la frontière entre humain et machine.
Leur est puissant, mais pas agressif. Les basses grondent comme un moteur, les synthés tracent des mélodies glacées. La voix, grave et spectrale, plane au-dessus des nappes électroniques. On se sent happé, emporté dans une spirale hypnotique. Certains dansent, d’autres ferment les yeux, tous se laissent entraîner par le flux. Chaque morceau est comme un rituel : répétitif, entêtant, presque hypnotique. Les spectateurs deviennent des participants, réunis dans une même transe.
Le concert de PRIEST au Hellfest 2025 n’a pas été une parenthèse, mais un changement d’atmosphère total. Dans un festival dominé par le metal extrême, leur univers post-punk électro a apporté une respiration nocturne, froide et magnétique, où la danse remplaçait la violence, et où l’ombre se parait de néons.
UNLEASHED – Altar – 19h45
Les messes continue sous l’Altar mais cette fois-ci elle sera nordique avec l’un des fer de lances du Death Metal Suédois, UNLEASHED. Johnny Hedlund et ses acolytes surgissent comme des guerriers nordiques surgis du brouillard. Les riffs tranchants de guitare et la batterie martiale frappent instantanément, et la fosse explose. Circle pits furieux se forment, slams et headbangs s’entrelacent, et chacun semble pris dans une transe collective : c’est la fureur brute et sans compromis du death metal suédois. Entre chaque morceau, la scénographie évoque les longs fjords, les drakkars en mer et les batailles ancestrales. L’énergie est palpable : la sueur, le headbang et les hurlements se mêlent aux accords gutturaux, créant un souffle quasi ritualiste.
Dans la fosse, il n’y a pas de spectateurs, seulement des participants à un rite nordique. Les bras se lèvent, les poings frappent l’air au rythme des blasts, et certains, littéralement, semblent dériver au-dessus de la masse humaine. Le son, puissant et précis, ne laisse aucune place au relâchement : chaque riff est une flèche, chaque beat de batterie un coup de marteau. Le passage d’UNLEASHED au Hellfest 2025 a été bien plus qu’un concert : c’était une expérience totale, immersive, où la musique et l’imaginaire se rejoignent. La violence, la puissance et l’énergie viking se sont mêlées à l’enthousiasme du public pour créer un moment inoubliable, à la fois brutal et exaltant.
WALLS OF JERICHO – Warzone – 20h50
Direction la Warzone pour une bagarre générale sur les riffs tranchants de WALLS OF JERICHO et la puissance vocale de leur chanteuse Candace Kucsulain. Un grondement a parcouru la foule compacte, comme si tout Clisson retenait son souffle avant l’impact. Et puis, Candace Kucsulain a fait irruption, poings levés, sourire carnassier aux lèvres, et d’un cri rageur, elle a donné le signal d’assaut. Le pit s’est instantanément embrasé : un maelström de circle pits, de stagedives et de corps en transe. Ce qui frappe avec WALLS OF JERICHO, c’est l’équilibre entre la brutalité et la fraternité. Candace, véritable commandante de scène, incite autant à l’affrontement qu’à l’union. Elle pointe le public du doigt, exhorte à se libérer, à transformer la rage en énergie collective. Et la Warzone répond au centuple.
Les titres joués sont des classiques emblématiques du groupe, parfaits pour offrir une dynamique explosive sur une scène aussi intense que celle du Warzone. Le temps file vite dans cette tornade sonique. Les derniers cris de Candace se fondent dans ceux de la Warzone, et l’on a le sentiment d’avoir partagé quelque chose de viscéral, brut, irréductible. Ce passage de WALLS OF JERICHO au Hellfest 2025 n’était pas seulement un concert : c’était une communion furieuse, une transe collective où la sueur, la poussière et les décibels se sont mêlés à l’énergie pure du hardcore-metal de Detroit. Un rappel éclatant que, même après trois décennies d’existence, le groupe reste un mur indestructible de puissance et de sincérité.
En retournant vers les scènes couvertes, CYPRESS HILL termine son set en Mainstage. Malgré les quelques personnes qui ont exprimé leur mécontentement du fait qu’un groupe de Hip-Hop soit à l’affiche, une masse compact de festivaliers étaient présents pour sauter au son de leur reprise de Jump Around. Preuve en est que la majorité des gens acceptent d’aller voir autre chose que du metal, bien que les membres du groupe soient des touche-à-tout au niveau musical, explorant des styles comme le punk hardcore et le metal. CYPRESS HILL a donc tout à fait sa place dans un festival tel que le Hellfest. Le groupe a fait le show et l’expérience fut une réussite.
DETHKLOK – Altar – 21h55
DETHKLOK n’est pas un groupe comme les autres : né de la série animée Metalocalypse, ce projet fictif a transcendé l’écran pour devenir un véritable rouleau compresseur death metal sur scène. Leur passage à Clisson en 2025 représente l’aboutissement fascinant d’une fusion entre culture animée et puissance sonore brute. Imaginez la scène : la pénombre, le mur visuel qui explose de couleurs déformées, ce montage grotesque en arrière-plan où les personnages animés défilent entre chaque titre. Le son, quand il monte, est une véritable déferlante, des riffs techniques, des blasts, du death metal calibré pour écraser tout sur son passage.
L’expérience est unique en son genre. Les véritables musiciens font office d’orchestre pour les images animées, au bas mot un groupe de session. Le public oscille entre headbang frénétique et rires incrédules en voyant certains passages à l’humour noir très hilarants. À la sortie, on ne parle pas seulement d’un concert, mais d’un acte de catharsis animé, on sort moins vide que lors d’un live classique ; on sort avec le sentiment d’avoir assisté à un délire orchestral animé, un moment qui transcende le simple cadre d’un festival metal.
LINKIN PARK – 23H00 – Mainstage 1
C’est l’heure du grand final avec le retour de LINKIN PARK. 7 ans après la disparition de Chester Bennington, le groupe annonçait son retour avec une nouvelle chanteuse, Emily Armstrong. (Lire la suite)
Ainsi se termine ce Hellfest 2025. Avec une météo écrasante, une organisation toujours millimétrée et une affiche qui restera dans les annales, le Hellfest 2025 a confirmé son statut de rendez-vous incontournable du metal mondial. Entre têtes d’affiche légendaires, retours attendus comme celui de LINKIN PARK, et une diversité de styles qui a su rassembler toutes les tribus de Clisson, cette édition a prouvé que le festival sait évoluer sans perdre son identité. Rendez-vous déjà pris pour 2026. On vous laisse avec ces quelques photos de GUTALAX et MOTIONLESS IN WHITE.
Crédits photos :
Yordan Krushkov (What The Hell)
Christiane Tastayre (Rock Metal Mag)
Hellfest Tsar Gravekvlt Ashen Novelists Signs of the Swarm Unto Others Lorna Shore Messa Gutalax Eagles of Death Metal Shaârghot Kylesa Fleshgod Apocalypse Priest Unleashed Walls Of Jericho Dethklok Cypress Hill Linkin Park