CULT OF FIRE + THE GREAT OLD ONES + CARONTE // La Machine du Moulin Rouge, Paris – 01/04/2025

CARONTE

La formation italienne CARONTE a introduit ce début de soirée avec Doom/Stoner très sombre teinté de Black Metal. Entre chant clair et ambiance psychédélique, le groupe délivre un set sombre, groovy et captivant pour le public encore clairsemé. Les mélodies font littéralement plané avec des riffs poussiéreux baignés d’une esthétique tantôt occulte, tantôt vintage.

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THE GREAT OLD ONES

L’atmosphère de la salle qui s’est assez remplie monte d’un cran avec l’arrivée des Bordelais de THE GREAT OLD ONES. Les visuels Lovecraftien l’aura de Cthulhu sont toujours omniprésentes. Entre les compositions immersives mêlant intensité et dimension progressive, les jeux de lumières et les décors minimalistes, l’immersion est totale sans aller dans la surenchère. Le groupe a maîtrisé son show chargé d’émotions et aura convaincu l’assistance, en particulier les inconditionnels de Lovecraft. Après leur set, les rideaux se ferment pour le changement de plateau avec la tête d’affiche.

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CULT OF FIRE

Le rideau s’ouvre sur le décorum habituel de CULT OF FIRE. Batterie en arrière, trônes en forme de serpent avec les guitaristes en position du lotus. Et le chanteur qui a fait évoluer sa tenue de cérémonie par rapport aux précédents show. Au placard la grande capuche, le voile noir avec les cornes, le maître de cérémonie porte désormais un masque indou très travaillé orné d’un fameux troisième œil. Du reste, la table remplie d’offrande est toujours là, le rituel peut commencer.

Le groupe a mis en avant son dernier album The One, Who Is Made Of Smoke avec des morceaux tels que Dhoom, Joy et Anger, entrecoupé de titres plus anciens comme Untitled 1 et Khanda manda yoga qui fut l’un des moments forts du show, bien que le moment le plus intense est tout simplement quand le groupe a joué son titre incantatoire Kali Ma, une prière à la déesse Indou Kali. On est totalement dans la contemplation avec un public comme hypnotisé. Seul bémol, il ne faut clairement pas être épileptique car on est parfois ébloui par des stroboscopes.

Avec Buddha 5 et There Is More to Lose, CULT OF FIRE nous a offert un final en apothéose avec un spectacle hypnotique, voyage sonore et visuel hors normes, à conseiller absolument à celles et ceux en quête d’expériences metal différentes. Merci à Tangui de À Jeter Prom et Garmonbozia pour les accréditations.

Photos : Solen Gueho

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