TEN56. + SOLITARIS + THE DALI + DREAM STATE // La Maison Bleue, Strasbourg - 02/05/2025

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J’étais impatiente de vous parler de ma soirée du 2 mai à la Maison Bleue à Strasbourg. Organisée par Opus Live, cette date réunissait quatre groupes aux univers bien distincts, mais unis par une même intensité scénique. Une soirée qui a tenu toutes ses promesses et bien plus encore !

SOLITARIS

On attaque la soirée avec SOLITARIS, jeune formation parisienne de metal moderne. Leur set est frontal, incisif et ne laisse aucun répit. Avec des riffs tranchants, une rythmique puissante et une énergie scénique débordante, le groupe impose d’entrée une ambiance sombre et musclée. Les breakdowns tombent comme des coups de massue et le public commence déjà à bouger. Une excellente entrée en matière qui prouve que la relève du metal français est bien assurée !

THE DALI THUNDERING CONCEPT

Changement d’ambiance, mais pas de rythme, avec THE DALI THUNDERING CONCEPT. Le groupe parisien mêle metal progressif, deathcore et djent avec une technicité impressionnante. Leur performance est immersive, presque cinématographique. Les compositions maîtrisées emmènent le public dans des montagnes russes sonores ! Les musiciens jouent avec une belle précision et le chanteur impressionne par sa polyvalence vocale. Le set est à la fois intellectuel et viscéral, un vrai voyage au cœur d’un chaos structuré.

DREAM STATE

Place ensuite à DREAM STATE, groupe originaire du sud du Pays de Galles, formé en 2014. Leur son, à la croisée du post-hardcore, du rock alternatif et parfois teinté de mathcore, prend vie avec puissance sur scène. Porté par une énergie brute et une performance vocale saisissante, le groupe captive dès les premières notes. La chanteuse, charismatique et habitée, alterne entre cris viscéraux et passages plus mélodiques avec une aisance remarquable. Un moment fort, chargé d’émotion et d’authenticité. 

TEN56.

On termine en beauté, ou plutôt dans un carnage sonore, avec TEN56. Du deathcore menée par Aaron Matts, ex-chanteur de BETRAYING THE MARTYRS. Dès les premières notes, la salle est secouée par une déflagration sonore. Le son est brutal, lourd et impitoyable. Les pogos s’intensifient, le public est en transe, et les breakdowns font trembler le sol. La mise en scène est simple mais efficace : tout repose sur la puissance de la musique et la rage communicative du groupe. Une fin de soirée apocalyptique, qui laisse tout le monde lessivé et ravi.

ten56. Solitaris The Dali Thundering Concept Dream State