Dans la chambre d’IN FLAMES – L’Alhambra - Paris, 29 mars 2017

In flames 2017

Il existe une catégorie de fans qui n’aiment pas les surprises ou qui sont trop pressés d’attendre de savoir ce que va leur réserver leur ou l’un de leur groupe préféré au prochain concert qu’ils feront dans leur ville. Ceux d'IN FLAMES ne dérange pas à la règle, ayant personnellement « triché » pour savoir quels titres ils allaient joués. Une chose est certaine, au vue des précédentes setlists de la tournée, nous nous doutions pour certains que ce show ne serait pas un show d’IN FLAMES comme les autres.

Ayant eu le privilège de rencontrer Niclas Engelin, guitariste de la formation depuis 2011, pour nous parler du nouvel album Battles et de l’actuelle tournée, on nous a autorisé à assister aux balances de son le temps que Niclas termine et nous fasse profit de son temps. On découvre donc en avant-première la scène de ce concert plus qu'atypique. À croire qu’IN FLAMES est carrément venu avec leur salon : canapé, table basse, frigo rempli de bière, meubles, décos, logo du groupe, etc… On se dit mais que nous préparent-ils ? Sans compter le plus marquant, la présence d’un orchestre de violonistes, violoncelliste et contrebassiste, jouant avec le groupe sur Wallflower, titre du dernier album. Le concert de ce soir s’annonce mémorable ! On comprend très vite que le combo prévoit également un set acoustique. Après avoir interviewé Niclas, on décide de retourner dans la file d’attente jusqu’à l’ouverture des portes.

De retour dans la modeste salle de l’Alhambra, évidement sold out, un DJ assis sur le canapé nous balance un petit set électro tout en nous narguant avec ses bières. On a juste envie de monter sur scène pour lui en piquer une ! Le DJ a l’allure d’un mec du staff qui a eu envie de se taper un délire. Mais il ne faudra pas très longtemps pour qu’il se décide à quitter la scène avec son ordi et que la salle annonce un entracte de 20 minutes.

L’attente de sera que de courte durée. Il est 20h30, le concert peut réellement commencer. L’orchestre arrive en premier sur la scène de l’Alhambra et se met à jouer un medley des meilleurs standards du groupe, on a du Deliver Us, Only for the Weak ou encore du Fear of the Weakness. Une magnifique interprétation pour ma part. Tandis qu’à droite de la scène, un peintre se met à réaliser une toile sur son chevalet. Encore une autre « bizarrerie » de la soirée, mais le concept semble faire l’unanimité ! Enfin les membres d’IN FLAMES arrivent à leur tour, le guitariste Björn Gelotte en tête. On découvre le nouveau bassiste de session, et certains voit pour la première fois le nouveau batteur Joe Rickard qui se montrera vraiment à la hauteur des titres du groupe.


Et c’est avec Alias qu’IN FLAMES ouvre son set et oh que ça fait plaisir ! Toujours accompagnés de l’orchestre, ça donne au titre quelque chose d’encore plus magique. S’en suivent Before I Fall et All For Me qui se feront sans eux. Mais une autre surprise nous attendait car IN FLAMES décide de ressortir un vieux titre des placards, Moonshield ! La fosse, jusqu’ici pas très réactive, commence enfin à se réveiller, stimulée par les fans de la première heure qui reconnaissent ce titre. On a droit ensuite à l’instrumentale The Jester's Dance et on peut dire que les suédois nous gâte.

Après quoi, Anders reprend son micro pour nous dire quelques mots en nous expliquant pour commencer que ce sera le live le plus étrange du groupe, avant d’être interpellé par un fan voulant qu’il parle français. À moins d’avaler trois bouteilles de vins rouges, il ne pourra pas parler français correctement, dit-il ! Par la suite, le frontman nous en dit plus sur le peintre qui ne s’est pas arrêté depuis le début du show. C’est un artiste canadien qui fait une peinture différente chaque soir, toile qui est ensuite mise en vente et les bénéfices seront reversés à une association caritative. Puis Anders décide de réveiller les pogoteurs avec un titre entendu et ré-entendu mais le chanteur sait à quel point on l’adore, et c’est parti pour Only for the Weak !

Après avoir présenté chaque membre de l’orchestre et accueilli quelques personnes du public à s’asseoir sur le canapé, le groupe passe maintenant au set acoustique. On aura droit à cinq titres dont Like Sand et la chanson à l’honneur de la tournée, In My Room, toutes deux issues du nouvel album Battles. Le groupe nous fera même le privilège de nous jouer une reprise de Nine Inch Nails, la chanson Hurt. Puis Throught Oblivion de l’album Siren Charms, et enfin Dawn  of a New Day.


Après cette petite demi-heure soft, il est temps de revenir à l’électrique et ce n'est pas trop tôt pour une bonne partie du public ! Le groupe continue les surprises avec Come Clarity, encore un titre rarement joué en live. On aura également droit aux incontournables Cloud Connected et The Quiet Place, et bien sur un autre petit détour par l’album Battles avec The Truth et The End, absolument géniales en live, ainsi que Wallflower pour terminer le show.

Voilà un concert qui aura été personnellement marquant et sortant du cadre habituel. IN FLAMES nous ont montré une autre facette du groupe qui a été plus proche de son public, entre déconne et convivialité. Après coup, on peut se dire que la tournée porte bien son nom !

Setlist : 

-Set 1-
Medley -played by String Quartet-
Alias
Before I Fall
All for Me
Moonshield
The Jester's Dance
Only for the Weak

-Set 2 : acoustic-
Like Sand
In My Room
Hurt -Nine Inch Nails cover-
Through Oblivion
Dawn of a New Day

-Set 3-
Come Clarity
The Truth
Paralyzed
Cloud Connected
The Quiet Place
The End
Wallflower

In Flames

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