Interview avec le phénomène SHAÂRGHOT

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Prenons une dose de Cyberpunk, une pincée de metal indus, rajoutons une petite sauce de post-apocalyptique avec de la peinture noire, cela nous donne SHAÂRGHOT, un groupe que l'ont croirait sorti tout droit d'une autre dimension. 

WTH : Hello Shaârghot ! Merci de répondre à nos questions. Pour commencer, pouvez-vous nous présenter le groupe ?

Shaârghot : Hello ! Shaârghot c'est visuellement un mélange entre du cyberpunk et du Post-Apo avec une bonne dose de peinture noir bien grasse qui recouvre le moindre cm2 de peau ! Musicalement parlant on peut dire que c'est du Metal Indus Electro Punk Dancefloor Boom Boom en bourinisme majeur, mais sinon je préfère dire qu'on fait de l'électro avec de gros riffs martiaux et des synthés entêtants

WTH : Comment décririez-vous votre style de musique ?

Shaârghot : Un mélange entre cyberpunk et metal indus’ ? Bigre, il semblerait que j'ai déjà répondu au-dessus … Je grille les étapes ! Au risque de me répéter je ne sais pas vraiment ce que je fais et je ne me donne pas de limites en termes de son. Je mélange un peu tout style d'électro avec la puissance et l'efficacité des grattes. Mais je peux ajouter des choses qui viennent autant de la psy trance que de la Dark Electro. Tant que les gens peuvent danser et / ou pogoter sur nos morceaux je considère qu'on a fait le job !

WTH : Quels sont les artistes qui vous influencent le plus ?

Shaârghot : Punish Yourself est une influence évidente je dirais, Rammstein aussi surtout pour le côté efficace du son et pour la théâtralité de leurs lives, j'apprécie qu'il se passe quelque chose en live, j'aime l'idée d'aller voir un spectacle et non juste un concert. Après il y a pas mal d'artistes comme Sonic Area, Rabit Junk ou Mangadrive qui m'influencent par leur richesse musicale !

WTH : Etienne, j’ai entendu dire que tu réalisais les décors et accessoires de scènes toi-même. Tu le confirmes ?

Etienne : En grande partie oui ! Sur ce point-là je collabore davantage avec Brun'o qui est très impliqué dans le visuel du groupe. C'est lui par exemple qui a fabriqué le back ground du clip « Traders Must Die » (et qu'on aimerait beaucoup ramener sur scène un jour héhé)

WTH : J’ai eu l’occasion de vous voir en concert en 2016 lors que vous aviez joué avec KAMERA OBSCURA et NEKROGOBLIKON, et j’ai particulièrement apprécié vos mises en scènes. Cela doit vous prendre un sacré temps de préparation ?

Shaârghot : Si ça peut te rassurer maintenant c'est encore pire, on en rajoute toujours plus haha ! Oui, Shaârghot est un projet extrêmement chronophage. Même sans parler de la déco, juste le fait de se peindre et de porter un attirail prend beaucoup de temps et est assez éprouvant, mais vu la réaction du public, on se dit que ça vaut le coup alors on continue et on essaye de faire mieux à chaque live.

WTH : Pourquoi ce choix d’ajouter un personnage qui ne joue d’aucun instrument sur scène ?

Shaârghot : Soyons franc c'est un accident ! A la base il s'agissait d'un pote qui devait nous filer un coup de main en filmant de temps à autre sur scène pour nous faire un peu de contenu visuel. On lui a dit de se mettre en noir comme nous parce qu'on ne voulait pas de personnage « humain » sur scène. Et une fois sur scène le bonhomme a vraiment fait n'importe quoi sur le coup de l'euphorie, à savoir débrancher des câbles, désaccorder la guitare, marcher sur le pédalier et sans s'en rendre compte ! Du coup on a fini par lui coller 2,3 tatanes pour le calmer car ce n'était plus possible et on s'en est même débarrassé en le jetant dans le public ! Sauf qu'une fois sortis de scène on s'est rendu compte que le public avait justement adoré les passages où on l'avait maltraité alors … on a décidé de garder ça pour nos autres lives plus comme une punition au début puis finalement il a pris sa place et fait maintenant un peu de perçu, des backing vocaux et un peu d'animation sur scène. Donc non ce n'était pas du tout prévu mais cette andouille est finalement devenue un peu un genre de mascotte !

WTH : Vous avez sorti votre nouvel EP Break Your Body. Parlez-nous de son enregistrement.

Shaârghot : Que dire, nous avons sorti break Your Body car il y avait de la demande de la part du public. Nous avons fait les choses comme à notre habitude, en autoproduction avec Godefazer et en prenant le temps de bien les faire. Alors certes on bosse avec des bouts de ficelle (les voix ont été enregistrées dans un placard à vêtement par exemple, mais remarquez par vous-même qu'il sonne plutôt bien ce placard non ?

WTH : Quels retours en avez-vous eu ?

Shaârghot : Les retours sont tous excellents mais jamais pour les mêmes raisons c'est ça qui est vraiment amusant ! Du coup je suis toujours assez impatient de lire une nouvelle chronique de l’EP car je remarque que les chroniqueurs s'approprient vraiment l'univers que nous avons créé et y trouvent des tas de nouvelles choses que parfois moi-même je ne connais pas. Etrangement personne n'a apprécié cet album pour ses capacités soporifiques c'est étrange non ?

WTH : Quels sont les principaux thèmes abordés dans cet EP ?

Shaârghot : L'EP étant un avant-goût du volume 2 on y retrouve tout l'esprit de violence dont est teinté le second opus, à savoir un changement d'humeur chez le Shaârghot qui devient beaucoup plus agressif que dans le vol 1. La créature n'a clairement plus envie de jouer et veut clairement en découdre avec les hautes figures de la société et sortir des souterrains de la

WTH : Pour finir, quels sont vos futurs projets ?

Shaârghot : Vous faire valser le plus longtemps possible haha ! J'ai dans ma tête l'histoire des 3 albums suivants alors je sais très bien où on va, en revanche ça prendra surement un peu de temps mais ce n’est pas grave, j'ai de quoi m'occuper, on songe aussi à un projet de comics basé sur l'univers du Shaârghot.

Shaârghot

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