LINDSEY STIRLING // Le Zénith, Paris - 25/10/2024
- Par Romain Dos Anjos
- Le 08/11/2024
- Dans Live-reports
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Ce 25 octobre dernier, le Zénith de Paris s’apprêtait à accueillir l’enchanteresse LINDSEY STIRLING, violoniste et performeuse, pour une soirée placée sous le signe de la musique, de la danse et de l’émotion. Mais avant de plonger dans l’univers onirique de la violoniste, le public a eu droit à une belle introduction avec NYA, artiste à la voix envoûtante qui a parfaitement su ouvrir les festivités.
NYA a eu le mérite d’attiser notre curiosité même si sa musique ne rentre pas dans notre ligne éditoriale. Son set mêlant pop, soul et touches électro, nous interpelle, celui-ci résonne avec une sincérité et une intensité palpables. Alternant ballades poignantes et morceaux plus rythmés, elle conquiert progressivement l’audience, qui se laisse porter par son charisme naturel. Son dernier morceau, interprété avec une émotion saisissante, laisse la salle sous le charme et marque une transition parfaite avant l’arrivée de la star de la soirée.
LINDSEY STIRLING
Après un court entracte, le moment tant attendu arrive. Le Zénith s’éteint progressivement pour laisser place à l’intro du show. Lindsey finit par se montrer alors que le rideau n’est toujours pas tomber, débutant les premières notes de Eye of the Untold Her. Ses danseuses commencent à performer derrière le rideau sur lequel est orienté un projecteur ce qui donne un magnifique jeu d’ombres. Puis la musicienne enchaîne sur The Arena sur laquelle le rideau tombe enfin, laissant place à une scène magnifiquement décorée, des lumières féeriques et une structure sur laquelle se trouve ses musiciens.
Quand on la voit jouer de son instrument, on n’a toujours cette impression qu’elle ne fait qu’un avec lui, comme une extension d’elle-même. Son charisme et son énergie communicative envahissent instantanément la salle. Chaque morceau est accompagné d’une chorégraphie millimétrée et d’effets visuels saisissants. Entre acrobaties aériennes et solos de violon électrisants, elle ne cesse d’émerveiller. Le public, captivé, oscille entre moments d’euphorie et instants suspendus où la virtuosité de l’artiste prend toute son ampleur.
La setlist est bien structurée, alternant entre les plus emblématiques, de Shatter Me à Crystallize, en passant par des titres de son dernier album, sans oublier Roudtable Rival, le moment le plus rock du set. Entre deux morceaux, Lindsey prend le temps d’échanger avec son audience, partageant des anecdotes personnelles et des messages d’espoir et de persévérance. Loin d’être un simple show millimétré, le concert est empreint d’une authenticité rare qui renforce l’émotion palpable dans la salle. Le public lui fera plusieurs ovation, une ferveur qui empêchera Lindsey de contenir ses larmes de bonheur.
En plus de jouer du violon tout en dansant, Lindsey est désormais capable de jouer des numéros d’acrobates digne du cirque Bouglione, que ce soit avec des cerceaux ou carrément un tissu blanc suspendu. À chaque acrobatie, le public retient son souffle. Chaque morceau est un magnifique tableau comme sur Kintsugi qui raconte l’histoire d’une forme d’art japonaise du même nom consistant à réparer de la porcelaine ou de la céramique, avec une musique qui représente bien le sujet de la composition.
Alors que la soirée touche à sa fin, Lindsey réserve un dernier tour de magie avec une performance finale. La violoniste, infatigable, donne tout jusqu’à la dernière note, sous les ovations d’un Zénith conquis. Au terme de ce show d’exception, Lindsey quitte la scène sous une ovation monumentale, prouvant une fois de plus qu’elle est bien plus qu’une musicienne : une véritable artiste de scène, capable d’émouvoir, d’émerveiller et de faire rêver. Une soirée magique que le public parisien ne risque pas d’oublier de sitôt.
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