Entretien avec INSOLVENCY à Hard Rock Café

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Vendredi 12 Janvier 2018, nous sommes allés au Hard Rock Café pour rencontrer INSOLVENCY, formation française originaire de Troyes. Nous sommes accueillis chaleureusement par Valentin (Guitare/chant) et Bruno (Guitar/chant). Ils nous ont livrés quelques de détails sur leur premier album de la formation, Antagonist Of The Soul, et leurs visions des choses.

Kyo : Pouvez-vous nous présenter INSOLVENCY ? Comment vous vous êtes rencontrés ? Comment le groupe s'est formé ?

Valentin (Guitare/Chant) : Alors le groupe a commencé en 2012, étant donné que moi et un ami du collège Jules avions décidé de former un groupe de metal. Donc on a très vite rencontré Mickaël Tamario (Batteur) qui nous a été mis en relation par des amis, qui celui-ci est toujours notre batteur actuel, puis Pierre nous a rejoint en 2013, puis ensuite on a voulu chercher un chanteur mais on n'a pas forcément trouvé de chanteur donc Pierre et moi on a décidé de se mettre en chant. Puis ensuite en 2014, Jules est parti du groupe et Bruno nous a rejoint et c'est là qu'on a décidé grâce à l'arrivé de Bruno que le groupe prendrait un tournant différent à notre projet et on a décidé d'enregistrer notre EP et par la suite notre album.

Kyo : D'où vient le nom groupe exactement ?

Bruno (Guitare/Chant) : En fait, Valentin qui est le fondateur du groupe, avait concocté ce nom sans se poser la question du sens, on trouvait que ça sonnait bien, donc en fait, si tu cherches la traduction, tu vas trouver un "insolvabilité économique" alors qu'en fait, ce n'est pas du tout ça, cela porte à confusion mais c'est plutôt le sens philosophique qui va avec notre manière de penser.

Kyo : Votre état d'esprit en somme !!

Bruno : Oui voilà c'est ça ! Un état d'esprit où finalement on est assez humble mais on se pose assez de question sur la vie, un peu de tout le monde et voilà ! Donc pas de débat économique de notre côté.


Kyo : Auprès de quels groupes puisez-vous vos influences ?

Valentin : Chacun à ces influences différentes, par exemple pour moi c'est plus metalcore à l'ancienne comme Trivium où comme les groupes un peu plus heavy comme Metallica. Pour Bruno, c'est plutôt Death melo, style Arch Enemy, Children Of Bodom. Pour Pierre, il est plus dans le Metalcore actuel et pour Mickaël, le batteur, c'est plus Death, Black Metal, Deathcore, prog...

Bruno : En fait, on a plein d'influences.

Valentin : Oui c'est ce qui fait qu'on se retrouve quelque part aussi dans quelques genres musicaux en commun. On a tous écouté du Bullet For My Valentine par moment dans notre vie, mais ce qu'on aime surtout c'est la mélodie dans le metal en général au final et c'est ce qui fait le plus ressortir dans notre musique, la mélodie la puissance.

Bruno : Oui voilà, on aime tout ça, donc on arrive à un point commun avec ces 2 ingrédients.

Valentin : Et un juste milieu entre toutes nos influences pour créer ce qui nous passionne.


Kyo : Quels sont vos méthodes de travail au niveau de la composition ? des paroles ?

Valentin : Alors, pour la composition, c'est plus Pierre et moi-même qui créent les idées de base, de riffs. On fait tout ça sur PC et on se les envoie via Internet, puis une fois qu'on sait qu'on a un bon riff, une bonne idée de création de musique, une bonne fondation solide pour faire une musique, Bruno et Mickaël arrivent et donnent leurs avis, apportent leurs touches aussi, puis Bruno s'occupe des tests audios pour matérialiser justement toutes les idées qu'on a eu.

Bruno : J'aime bien faire des préproductions en test grandeur nature pour voir ce que ça donne concrètement s'il n'y a pas des choses à revoir, des notes à modifier ou des riffs à retravailler par exemple. On se complète quoi !

Valentin : Au niveau des Paroles, c'est plus Pierre qui s'en occupe en terme général donc du coup il écoute plusieurs fois la musique et s'inspire dans l'ambiance que lui inspire la musique justement et s'appuie sur les thèmes qui nous portent à cœur, et ensuite il nous les partage.

Brumo : Pareil, on apporte des idées, des modifications.

Valentin : Ensuite, on pose les chants après avoir créé tous l'instrumental et puis on agrémente là-dessus.


Kyo : A la fin du mois, vous allez donc sortir votre nouvel album "Antagonism Of The Soul" Comment s'est passé son enregistrement ?

Bruno : Et bien en fait, on a voulu apporter quelque chose d'autre qu'un simple EP car on a fait un EP maison il y a quelques années, donc on a voulu donner un autre tournant au groupe, donc on a voulu collaborer avec Jin Piner et Karl Borne qui a travaillé avec Bullet For My Valentine entre autres, ont adoré leur son, leurs styles de production et on a eu du coup la chance de pouvoir collaborer avec eux. Après c'était un vrai challenge parce qu’on a dû se montrer à la hauteur... Et voilà, on n’avait pas affaire à n'importe qui donc nous, pareil, on a dû se "challenger" donc c'était le but. On rêve beaucoup et du coup, ils nous ont aidés à rêver aussi et c'était vraiment cool de pouvoir bosser avec eux.

Valentin : Oui ce qu'on voulait c'était vraiment un son particulier, un son qui nous tenait à cœur et en allant vers eux, on savait qu'on pouvait avoir nos pattes dessus tout simplement.

Kyo : Vous avez mis l'accent sur 2 tites, "Black Moon" et "Death Wish", que vous avez illustré en clip vidéo. Pourquoi ce choix ?

Valentin : C'est vraiment des titres qui nous tiennent vraiment à cœur plus que d'autres sur l'album et justement on voulait les partager au public et les mettre en avant. C'est sur ces morceaux qu'on peut vraiment voir nos influences musicales qui regroupe plus le heavy metal et le metalcore. Je pense que c'est sur ces morceaux que ça se ressent le plus et c'est cela qu'on voulait montrer
aux gens, plus que sur d'autres morceaux qui se trouvent sur l'album et c'est aussi les morceaux qui étaient composés le plus récemment et je pense que c'est les plus représentatifs.


Kyo : Vous avez collaboré avec Igor Omodei pour ces clips. Comment se sont passés les tournages ?

Bruno : Tout simplement on a un peu flashé sur son style de clip, on a vu qu'il avait fait des clips pour Dagoba, Betraying The Martyrs et du coup on s'est dit : Bon, on fait un Artwork cool, on va dans un studio cool et on veut des clips cool aussi, et donc on l'a contacté et il a bien apprécié notre projet. On s'organise, on a fait notre premier clip à Montpellier, donc Igor Omodei a super bien gérer tout ça, enfin voilà, c'est à la fois un très bon guitariste dans son groupe mais également un très bon réalisateur en dehors de ce qu'il fait et il gère super bien tout ce qui est post-prog, enfin voilà, il est super doué et on continue à bosser avec lui sur un troisième clip qu'on va tourner dans un mois, le morceau sera sur le nom éponyme de l'album.


Kyo : Quels retours avez-vous eu après avoir dévoilé ces 2 titres ?

Valentin : Des supes bons retours justement. On a même eu la chance des réactions des youtubeurs dessus entre Anthrax et Electric Mol qui ont chroniqué nos vidéos et qui ont permis de booster aussi justement les retours qu'on a eu de différents horizons musicaux, cela nous a vraiment fait plaisir et beaucoup toucher.

Bruno : Oui c'est ça ! Les retours étaient très favorables donc voilà, cela nous a fait plaisir parce que pour nous, cela fait beaucoup de travail, deux ans de travail, sacrifier nos vies personnelles, beaucoup d'implications, enfin, c'est énormément de temps passé pour un truc qui va durer cinq minutes et finalement tu as des années de travail derrière. Donc c'est vrai que c'est assez cool de pouvoir dévoiler tout car derrière pour avoir des retours favorables.

Valentin : Et puis les retours en général des gens qui nous ont suivi depuis la création du groupe qui nous disent qu'on évolue dans le bon sens et qu'on a tous les moyens d'aller loin. 

Bruno : Et cela nous encourage parce que ce n'est vraiment pas évident. Il faut persévérer, être têtu, persévérant, viser haut et toujours se battre, se faire sa place.

Kyo : Pour l'art-work de l'album, comment s'est passé votre collaboration avec McBride Design ?

Valentin : Justement, en fait, on a vu qu'il avait bossé aussi pour des groupes qu'on adore comme Betraying The Martyrs ou Asking Alexandria. Et justement, on a vu qu'il faisait un visuel exactement comme on voulait et on s'est dit : "OK on le contacte". On est passé par une putain de bon studio, c'est notre premier bébé et il fallait que ça ait dans la gueule quoi ! Du coup, on est passé par lui et donc on est arrivé avec notre idée justement de séparation des âmes et on lui propose à donner sa patte forcément dans l'Art-Work et il nous a proposé ça ensuite et voilà !! C'est vraiment une chance de bosser avec lui et il nous a réalisé un super Artwork.


Kyo: On vous retrouvera sur scène au KLUB à Paris le 16 février prochain. Vous avez prèvu de jouer l'album en entier ?

Bruno : On n’a pas encore défini la setlist, on pense jouer 45 minutes, je pense que les trois quarts de l'album vont y passer effectivement, donc les gens pourront écouter nos titres phares tout comme des titres qu'on a pas encore diffuser sur les réseaux sociaux. 

Kyo: Pour finir, quels sont vos projets pour la suite ? Une tournée européenne ? française ?

Valentin : On a déjà organisé quelques dates comme à Nancy, Reims. Je vous invite à les retrouver sur Facebook, après tout ça, c'est à vous de suivre. En 2018, du coup, on essaye de tourner un max, d'organiser un max de dates et voir peut-être pour un Tour support. L'importance en 2018, ça va être de promouvoir au mieux notre album par des concerts.

Bruno : C'est ça ! On va dire qu'on a travaillé l'équipe, la promo et maintenant, il faut aller sur le terrain effectivement donc on espère après les dates qu'on a prévu un peu dans différents coins en France et on espère organiser une tournée en Europe. Voilà, c'est beaucoup de temps à passer, de l'organisation donc on y travaille, on espère pouvoir faire çà en courant de l'année.

Kyo : un mot pour vos fans ?

Bruno : Merci !! Merci pour votre soutien !! Continuez à nous suivre et vous ne serez pas déçu de ce qui va arriver par la suite. 

Valentin : Merci à vous et prenez autant de kiffe à écouter notre album après l'avoir réalisé.


Kyo: En tout cas, WHAT THE HELL vous remercie pour cet entretien et j'espère qu'on se reverra pour d'autres aventures.

Valentin : Avec plaisir !!

Bruno : ça marche !!! Merci à toi !!!

WHAT THE HELL remercie le groupe INSOLVENCY et Roger Wessier de Replica Promotion, pour nous avoir permis de réaliser cet entretien.

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